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virginiland

Sortez-moi d'là !

C'est pas rien de se lancer dans l'écriture d'un roman ! Être romancier, c'est un peu l'histoire de Gepetto et Pinocchio : une fois nos personnages créés, faut assumer ! 





Je ne sais pas comment ça se passe pour les autres, pour moi en tout cas, c'est pas de tout repos. Mes personnages sont super exigeants ! Ils en ont des choses à dire, à vivre, des envies, des projets, des états d'âme (comme si j'avais pas assez des miens à gérer !). Untel veut aller à tel endroit, une autre veut absolument dire un truc super important à ce moment précis de l'histoire. Un autre encore trépigne d'impatience parce qu'il souhaite impérativement dire ses quatre vérités à untel. 


Et puis c'est pas juste de 16 à 17h le mercredi. C'est tous les jours qu'ils sont là et vous parlent ! Le matin, le midi, le soir, et même la nuit. Le week-end, pendant les vacances et les jours fériés :


🙄 lorsque vous prenez (pensez prendre) tranquillement votre petit déjeuner, 

🤔alors que vous prenez un verre entre amis, 

😕lors d'un dîner en tête-à-tête avec votre amoureux, 

😯ou encore pendant le rendez-vous avec l'instit ou le prof de votre enfant. 


Et là, vous savez que c'est mort ! Que vous allez devoir redoubler d'efforts pour vous concentrer :

✨sur les mots doux de votre chéri, 

✨les mots joyeux de vos amis, 

✨les mots sérieux du professeur... 


parce qu'ils ne vous lâcheront pas. Et qu'il vous faudra instamment sortir votre stylo et votre carnet pour noter ce qu'ils ont de si urgent à vous dire.


Et comme si ça ne suffisait pas, ils profitent des moments où vous êtes en mode « je laisser aller » (au volant par exemple) pour vous mettre le cerveau en ébullition. Si bien qu'une fois arrivé à destination, à peine le contact coupé et avant d'avoir mis un pied dehors, Stylo et Carnet sortent gentiment de votre sac pour vous libérer un peu d'espace mental.


Non vraiment, c'est pas de tout repos d'écrire un roman... Mais ce qui est cool dans l'histoire, c'est qu'on ne se sent jamais seul !😁 Et puis cette sensation d'avoir deux, trois, quatre vies ! Je vis les histoires de mes personnages avec eux, je ris comme je pleure, j'ai hâte de connaître la suite, je frissonne, je compatis...


Conclusion : faut quand même être bien ancré quand on est romancier ! Avoir les deux pieds sur terre pour éviter de s'envoler trop haut dans les airs...

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