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  • virginiland

Toujours se souvenir

Dernière mise à jour : 6 juin 2023

D'aussi loin que je me souvienne (bouh ! C'est qu'elle me rajeunit pas cette expression !), j'ai toujours voulu écrire. Écrire oui, mais dans un but bien précis.

Écrire pour mettre en lumière, pour dire, pour partager. Écrire pour éveiller, informer, inspirer.


En vidant la maison familiale il y a quelques mois, avec mes frères, j'ai retrouvé cette machine à écrire que m'avait offerte mon parrain, tonton Charles. Un grand moment d'émotion ! C'est avec elle que j'ai fait mes premiers pas dans l'aventure de l'écriture. Y'en avait bien eu d'autres avant, des pas. J'écrivais bien sûr dans mon journal intime, mes états d'âme d'adolescente pleine d'interrogations sur la vie.





Mais là, c'était différent. Et surtout, je m'amusais. À frapper les touches du clavier, voir apparaître les lettres sur le papier, puis les mots et, magie, des phrases. Écouter le bruit fort peu discret de tout ce processus d'écriture. Rien à voir, c'est clair !


Aujourd'hui, la maison de nos parents est toujours là, dans l'attente que de nouveaux occupants viennent lui offrir une nouvelle vie. Et ma machine à écrire attend là-bas elle aussi, que je vienne la récupérer. Parce que oui, bien entendu, je vais la ramener.


Tout ça pour dire que depuis toujours - je pense qu'on peut vraiment dire ça - je veux écrire. Et depuis toujours, mon cerveau fourmille d'idées pour y parvenir.


C'est donc naturellement que j'ai découvert la presse écrite locale lorsque j'étais étudiante, puis continué à découvrir cet univers au cours de mes premières expériences professionnelles. J'ai ensuite navigué à vue pendant plusieurs années, avec pour seul et unique repère réellement fiable à mes yeux ce désir qui venait de si loin. Cette part de moi qui me rappelait à l'ordre dès que je m'écartais du chemin.


Vu de l'extérieur, mon parcours pouvait donner une impression de chaos. Mais de l'intérieur, tout était pourtant parfaitement cohérent.

Il aura fallu un déclic, et ça aura été le décès de maman.

L'électrochoc libérateur qui allait enfin me permettre d'oser franchir le seuil d'une porte dont je n'osais jusque-là m'approcher. C'est à partir de là que tout a commencé à se mettre en place, naturellement. Et dans la joie ! Et ça, ça ne trompe pas.

Aussi, alors que je suis aujourd'hui rédactrice, auteure, et que je m'apprête à créer ma maison d'édition pour... mettre en lumière, pour dire, pour partager. Éveiller, informer, inspirer, je repense à cette petite fille et sa machine à écrire.


Et un mot me vient, comme un élan du cœur : MERCI !

Merci à toi, petite fille idéaliste et rêveuse, d'être toujours à mes côtés et de me guider vers cette vie idéale, cette vie rêvée qui prend forme chaque jour un peu plus.

Merci à toi maman, de m'avoir aidée à déverrouiller les blocages qui m'empêchaient d'avancer. Et surtout de me réaliser.

Et puis merci la vie ! (Et oui, j'aime bien la remercier la vie, sans elle on ne serait pas là ! ).



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