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virginiland

Elle a choisi de valser avec le cancer

Dernière mise à jour : 13 avr. 2023

Il y a quelques années de cela, j'ai fait une rencontre qui allait marquer ma vie d'une empreinte aussi rayonnante qu'indélébile. Une rencontre qui allait me faire grandir et évoluer, qui allait me faire réfléchir, élargir ma vision des choses. M'ouvrir à une nouvelle version de la santé, la maladie et la guérison.


Il y a quelques années, j'ai rencontré Vanessa. C'était au cours d'une séance de sophrologie. Elle était alors en train de faire face à un cancer du sein qu'elle avait choisi d'affronter et de soigner... différemment. J'avais alors cette sensation qu'elle valsait avec lui, avec ce cancer. Peut-être sa façon d'en parler, son sourire, l'énergie qui émanait d'elle ?


À cette époque, je n'en savais pas davantage sur les raisons de ce choix. Ce que je savais en revanche, c'est qu'elle dégageait une force solaire. Et ce dont je me souviens parfaitement, c'est que je me suis dit, au cours de cette séance de sophro, « Quel courage cette fille ! Et quelle histoire inspirante pour tant de personnes ! ».


Puis nous nous sommes revues, par ' hasard '. Nous sommes devenues amies et, au fil du temps, j'ai découvert le chemin qu'elle avait parcouru pour se soigner à l'écart du système de soin conventionnel. J'ai également compris le cheminement qui l'avait conduite à cette décision.


C'est un désir de partager cette histoire dans une démarche d'ouverture et de transmission, dans le but d'inspirer en montrant d'autres voies possibles vers la santé, qui s'est alors emparé de moi à l'époque. Et ne m'a plus quittée depuis.

Si le symptôme est révélateur d'un dysfonctionnement dans notre corps, la maladie a quant à elle beaucoup à nous dire sur nous-même. Car si nous sommes composés de cellules, nous sommes aussi constitués de beaucoup plus que cela. Nos émotions, nos pensées, nos peurs, nos croyances composent aussi les individus que nous sommes et peuvent impacter, un jour, notre état psychologique et physique jusqu'à l'apparition de la maladie. Raison pour laquelle, dans certains cas, réaliser un travail sur soi, cheminer intérieurement, peut se révéler une voie possible et complémentaire vers la guérison. C'est ce choix qu'a fait Vanessa avec cette volonté de comprendre ce que venait lui dire ce cancer.





Le 6 novembre 2015, trois semaines après avoir appris qu'elle avait un cancer du sein, Vanessa est opérée. On lui retire un quart du sein gauche.

Quelques semaines auparavant, elle constate des écoulements au sein gauche, sans y prêter attention. Il faut dire qu'à l'époque, elle vit des choses plus importantes à ses yeux, à l'image de la fermeture de l'école alternative qu'elle avait fondée avec un petit groupe de proches quelques années plus tôt. C'est également à cette époque que l'union de 22 ans avec le père de ses deux enfants prend fin.


Tout juste installée dans sa nouvelle vie, elle commence à prendre de nouveaux repères quand elle prend soudain conscience de ces épanchements. Elle prend rendez-vous, fin août, avec sa gynécologue, qui la rassure en lui disant que ce n'est rien, mais lui fait néanmoins passer une mammographie.


"Le mot mastectomie se révèle le plus redoutable"

Le jour de la consultation, où elle se rend accompagnée de sa maman, Vanessa apprend qu'elle a un cancer, un cancer in situ, autrement dit à l'intérieur des canaux lactifères du sein. Un cancer qui se soigne bien lui dit-on.


Trois semaines après l'opération, les médecins lui annoncent qu'ils doivent ré-opérer car ils n'ont pas leurs marges saines. Autrement dit, des cellules cancéreuses ont été détectées sur les bords du tissu prélevé. Le souvenir de l'intervention est encore bien présent, Vanessa n'arrive pas à envisager de subir à nouveau la violence d'une opération. Surtout que cette nouvelle intervention serait une mastectomie. Sans compter ce foyer de 5 mm de cancer infiltrant trouvé dans la pièce opératoire. " Ce qui signifiait une chimiothérapie avant la mastectomie, puis une radiothérapie après celle-ci, et impliquait qu'une reconstruction mammaire ne pourrait pas être envisagée pendant l'opération". Une thérapie ciblée devrait également être mise en place pendant au moins un an à raison d'injections hebdomadaires. Tout cela sans aucune promesse qu'il n'y aura pas de récidive. " Le mot « mastectomie » s'est révélé le plus redoutable et le plus difficile à accepter ".


De son côté, l'oncologue lui certifie que ce protocole est mis en place parce qu'elle est jeune et qu'ils veulent prévenir une éventuelle récidive.

Ce qui, pour Vanessa, signifie en revanche " au nom de la vie, vous me proposez la mort !?".



Un mois de réflexion


Pendant cette douloureuse période, Vanessa affronte seule ses doutes, ses peurs et ses interrogations. Elle demande un second diagnostic dans une autre clinique. Désireuse d'obtenir des réponses à ses questions, elle demande au médecin qui la reçoit si le foyer infiltrant pourrait provenir de la biopsie ; ou encore " pourquoi n'est-il pas possible de ré-opérer sans enlever tout le sein ? ". Interrogations auxquelles Vanessa n'obtient pour toute réponse qu'un « pourquoi posez-vous autant de questions ? », tout en lui assurant qu'elle a de la chance puisque ce cancer se soigne très bien.


La charge émotionnelle est alors si forte que Vanessa demande qu'on lui laisse du temps. Elle a besoin d'un mois pour réfléchir à ce tsunami, sans se douter alors que cette épreuve allait prendre un tournant qu'elle n'imaginait pas, qui allait transformer sa vie et sa façon de voir les choses, la santé, la maladie. Et la vie. En sortant de la consultation avec le chirurgien, où elle a annoncé son besoin de prendre du recul, la secrétaire lui apprend qu'une scintigraphie cardiaque est programmée le lendemain pour vérifier si elle peut subir une chimiothérapie.

" Une amie médecin, ayant elle-même affronté un cancer du sein, m'avait parlé d'une échographie, selon elle moins invasive qu'une scintigraphie cardiaque ".


Vanessa a alors le sentiment de ne pas être considérée comme une personne, de ne pas exister. Elle se sent aspirée dans une spirale où son libre arbitre est absent. Sa confiance à l'égard du corps médical commence à être altérée. Elle a besoin de réfléchir et de prendre le temps pour prendre sa décision.


Au début de ce mois de réflexion, Vanessa pense qu'elle va suivre, naturellement, le protocole de soin qu'on lui propose. Mais petit à petit, elle ne cesse de relever des incohérences dans le discours des médecins, qui de leur côté lui assènent quantité de chiffres et de statistiques. Au fur et à mesure, son cœur, son corps et sa tête se mettent à dire non. " Je me voyais subir un traitement auquel je ne croyais pas, sans parler qu'à mes yeux, on ne traitait pas la cause de ce cancer alors que c'était pour moi essentiel".



De rencontres en prises de conscience


Depuis l'annonce du cancer, Vanessa a déjà rencontré plusieurs thérapeutes (somatopathe, kinésiologue, naturopathe, médecin quantique...), fait de nombreuses rencontres. Elle se laisse guider et se tourne vers la médecine anthroposophique, une médecine utilisant les mécanismes naturels du corps pour se défendre, pratiquée notamment et reconnue en Suisse.


Elle essaie de s'y rendre pour se faire soigner, mais n'a déjà plus ni la force ni le courage d'affronter l'administration française pour faire prendre en charge cette thérapie, comme les institutions européennes l'y autorisent. Elle contacte alors par téléphone un oncologue suisse qui lui explique que l'on possède tous des cellules cancéreuses, que notre organisme les détruit chaque jour, et que si un cancer survient, la cristallisation des cellules est le résultat d'un dysfonctionnement intérieur.


Ces rencontres, ces échanges et ces découvertes lui permettent de se rendre compte qu'il existe de nombreux moyens, complémentaires, pour se soigner. Mais surtout que le traitement qu'on lui propose lui semble pire que la maladie en elle-même, qu'il ne lui garantit pas la guérison. Et qu'il ne s'occupe pas de la cause de sa maladie.




Elle s'interroge, se pose des questions et en pose, beaucoup. Trop peut-être, pour des médecins peu habitués à ce que des patients remettent en cause le dogme de la médecine conventionnelle ? Mais elle a besoin de comprendre. Comprendre en particulier ce que ce cancer vient lui dire. Au fond d'elle, elle a le sentiment qu'elle s'apprête à endurer quelque chose qui la dépasse. Elle ne comprend pas la logique des médecins, mais on ne lui donne pas davantage d'explications pour autant.


Au cours de son mois de réflexion, elle découvre aussi qu' " un certain nombre de médecins se sont soignés en conjuguant médecine occidentale et médecine traditionnelle lorsqu'ils ont eux-même été concernés par la maladie, à l'image du Dr David Servan Schreiber par exemple, ou du psychanalyste Guy Corneau. D'autres, comme le cancérologue Bernard Herzog, affirment que le cancer est lié à diverses causes, dont la psyché humaine ".


Son besoin de sens commence à l'emporter. Tout en elle semble dire non. Elle essaie de prendre sa décision en occultant tout, y compris ses enfants. La date de la chimiothérapie approche, et elle ne souhaite pas laisser la peur dicter son choix, comme elle ne souhaite pas non plus être parasitée par la peur des autres.

"je m'étais oubliée"

Convaincue que si elle n'est pas en accord avec le traitement qu'on lui propose, il ne pourra pas fonctionner, Vanessa comprend qu'elle doit trouver l'origine de sa maladie. Elle comprend que si le corps est capable de créer des cellules cancéreuses, il est aussi capable de les détruire. « Quant on fait face à un stress dans notre vie, tout le système immunitaire est dirigé contre ce stress ; les cellules cancéreuses ne sont alors plus combattues ».


Vanessa vient justement de vivre deux situations de stress majeures : la dissolution de « son » école et la rupture de son couple. En bref, la disparition de ses deux « nids » ; " le nid représenté justement par le sein gauche en médecine symbolique ". Vanessa comprend qu'au cours des moments difficiles qu'elle vient de traverser, tout occupée à prendre soin des autres, elle n'a pas pris soin d'elle, " je m'étais oubliée, laissant ainsi la porte ouverte au cancer ".


La décision apparaît alors comme une évidence.


Le 7 janvier 2016, alors que tout est programmé, après être allée aux rendez-vous avec l'infirmière concernant le traitement et la mastectomie, après avoir rencontré l'anesthésiste, Vanessa appelle son oncologue pour lui annoncer qu'elle ne suivra pas le protocole. Ce dernier lui propose alors d'effectuer quelques traitements parmi ceux proposés, tels que la chimio, ou les rayons. Mais on lui a maintes fois répété que " c'était tout ou rien, qu'on ne pouvait choisir un traitement plus qu'un autre lorsque, sur les conseils de l'oncologue suisse, je demandais à bénéficier d'un traitement spécifique, à l'herceptine ". Elle refuse.


Du côté des médecins, c'est l'incompréhension et l'incrédulité.


Elle leur explique qu'elle n'est pas inconsciente ni suicidaire mais qu'elle essaie simplement de respecter ses convictions profondes et son ressenti. Elle demande toutefois à son oncologue de pouvoir suivre l'évolution du cancer. Ils s'accordent donc sur un suivi en réalisant une mammographie du sein gauche tous les six mois, et une mammographie des deux seins, plus une échographie abdominale, une radio des poumons et un bilan sanguin tous les ans.



Besoin viscéral de chercher les causes


Elle continue à chercher plus en profondeur les causes de sa maladie et à mettre en place son propre "protocole de soin", seule. Elle voit notamment sa naturopathe une fois par mois, est suivie par une kinésiologue, une somatopathe, effectue des séances de décodage biologique avec une psychogénéalogiste, où elle découvre une histoire avec son arrière grand-mère qui pourrait être également en lien avec le problème. Elle pratique aussi régulièrement la sophrologie, la méditation et le yoga.


6 mois plus tard, aucune évolution n'est constatée, le cancer n'a pas bougé. Six autres mois après, il apparaît que des micro-calcifications ont repoussé. Elle refait des examens mais... rien. Elle décide alors une nouvelle fois de ne rien faire de plus. Nous sommes en décembre 2016. Suit une autre visite en mai 2017 où les microcalcifications n'ont pas évolué et où le médecin radiologue lui annonce que ce devaient être des calcifications cicatricielles. Soulagement. En décembre 2017, elle est reçue par la remplaçante de son oncologue qui, alors que les résultats son stables, lui annonce qu'il y a 100 % de chance que le cancer récidive, et que dans ce cas, ils ne pourront pas la soigner.


Cette phrase a l'effet d'une bombe sur Vanessa qui, écrasée par le poids de ces paroles, mettra plusieurs mois à remonter la pente. Peu de temps après ce rendez-vous, Vanessa souffre d'une grippe dont elle met plusieurs semaines à se remettre, prenant conscience de tout ce qu'elle porte, à commencer par ses enfants mais aussi la fragilité de sa situation si elle venait à perdre son travail et son salaire.



Nouvelle épreuve...


Début 2019, les derniers résultats montrent une augmentation des calcifications et reposent la question de la mastectomie. Le sein opéré trois ans plus tôt est douloureux pour Vanessa, voire anxiogène, laissant à supposer qu'il faudra envisager une intervention chirurgicale afin de le retirer complètement. Très affectée par cette nouvelle, elle va toutefois rapidement accepter la situation en essayant une nouvelle fois de faire abstraction de ses peurs et des angoisses qui ressurgissent. Elle pressent que cette opération sera la fin de quelque chose, une libération en quelque sorte, aussi curieux que cela puisse paraître. L'opération est prévue le 26 avril.


Après une journée et une nuit passées à l'hôpital, retour à la maison. La douleur est forcément présente, autant que les séquelles physiques dues à l'ablation de son sein gauche.


Avant l'intervention, les médecins lui ont fait comprendre qu'un traitement de radiothérapie, voire de chimiothérapie, serait très probablement nécessaire après. Là encore, Vanessa a décidé de se laisser le temps, de laisser aller les choses et de prendre soin d'elle. Trois ans et demi après la première opération, le chemin parcouru est énorme. Les prises de conscience, les libérations émotionnelles, les différents soins « complémentaires » qu'elle a reçus et plus globalement tout son cheminement intérieur ont fait d'elle une autre personne. Loin de la colère qui l'envahissait alors à l'époque, c'est désormais une femme apaisée et sereine, joyeuse et confiante, qui a accepté les événements.



.... et dernier chapitre


Quand certains lui disent qu'elle aurait mieux fait de subir cette mastectomie trois ans et demi plus tôt, elle répond que non, surtout pas. Que ces épreuves, bien que douloureuses, ont été salutaires et libératrices à tant d'égards, qu'elles lui ont permis de faire un chemin personnel gigantesque que l'opération l'aurait probablement empêchée d'accomplir. Un chemin qui, elle en est persuadée, a contribué à la stabilisation du cancer pendant ces trois années.


Quand certains lui disent cela, elle leur répond que quels que soient les résultats, elle ne regrette rien de ses choix passés et actuels.


Un peu plus de quinze jours après l'opération, le 14 mai 2019, lendemain de son anniversaire, Vanessa reçoit enfin les résultats de sa mastectomie. Parfait ! Nul besoin de radiothérapie ni de chimiothérapie. Le sein contenait bien des cellules pré-cancéreuses, mais tout a été retiré. La joie est évidemment immense, et cette nouvelle vient en quelque sorte clore un chapitre de sa vie. Et quel chapitre ! Elle va enfin pouvoir se projeter et avancer sereinement, forte de tous les apprentissages reçus et vécus au cours de cette période, et riche de toutes ses rencontres et ses expériences. Son regard sur la santé, la guérison et plus généralement la vie ont changé en profondeur depuis cette date du 6 novembre 2015.


Son regard mais aussi le regard du personnel soignant qui l'a accompagnée et observée tout au long de ce périple. Ce type de rencontre laisse effectivement des traces également pour les soignants, troublés et perplexes, lesquels n'ont d'autre alternative que de reconnaître le caractère singulier de cette guérison.


Ni surprise ni guérison toutefois à leurs yeux, simplement l'inutilité d'un traitement. Ce qui peut les surprendre en revanche, c'est la démarche : nullement gouvernée par la peur et animée par le respect de ses choix. Et, de fait, des résultats positifs médicalement parlant mais aussi au niveau psychologique. Vanessa vit bien en effet ce qu'elle n'aurait pu vivre aussi sereinement trois ans plus tôt.


Elle avait cette conviction profonde que le traitement qu'on lui proposait ne fonctionnerait pas sur elle si l'on ne se penchait pas sur la cause de sa maladie. Elle avait ce besoin impérieux de mettre du sens sur ce cancer. Et elle a choisi de se soigner en restant en accord avec ses valeurs intimes.


Aujourd'hui, elle continue toujours son travail de guérison. Plus vivante que jamais, grâce à son courage, sa détermination, l'accompagnement de ses proches et des thérapeutes qui l'ont suivie pendant cette période, elle a cheminé vers la guérison avec la certitude que son corps, qui a créé ce cancer, pouvait en venir à bout.

Avec cette conviction que nous possédons tous en nous un pouvoir de guérison aussi puissant qu'insoupçonné. Et trop souvent inexploré.




Pour aller plus loin sur le sujet de la santé et la guérison :


Mon docteur indien. Documentaire de Simon Brook.

« Une histoire vraie, individuelle et singulière, de guérison. Ce film nous emmène en Inde du Sud sur les pas d’un duo surprenant. Le professeur Thomas Tursz, éminent cancérologue français et directeur de l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, est entraîné par Nella Banfi, son ancienne patiente qui y a soigné son cancer grâce à la médecine ayurvédique indienne. C’est l’histoire d’une femme qui a vécu le parcours éprouvant de la médecine moderne, des traitements, et qui a finalement choisi une voie différente mais complémentaire de celle que lui proposait la médecine occidentale. Deux visions de la médecine. Deux visions de la vie. »



Au nom de tous les seins. Documentaire de Coline Tison. La Jolie Prod.

« Le cancer du sein tue chaque année 12 000 Françaises. Pour combattre cette maladie, l’Etat a mis en place dans la plupart des pays occidentaux une politique de santé publique particulière, invitant les femmes à effectuer une mammographie gratuite entre 50 et 74 ans. Tous les ans au mois d'octobre, la campagne pour le dépistage bat son plein dans l'Hexagone. Ce procédé sauve-t-il vraiment des vies ? Depuis plusieurs années, la controverse enfle. A travers le parcours de quatre femmes, une enquête scientifique passe au crible les connaissances acquises sur le cancer. »

« Pendant de nombreuses années, je dois le reconnaître, j’ai été assez réfractaire à l’idée que le stress, le malheur, la tristesse puissent être à l’origine du cancer ». (…) J’ai changé d’avis. Oui, j’ai l’intime conviction que notre vie spirituelle interfère avec notre ADN et est susceptible, selon, d’être prophylactique (protéger contre le cancer) ou, au contraire, terriblement délétère ! (favoriser le cancer). Nous sommes notre meilleur anti-cancer car il existe un lien très sérieux entre les émotions que nous vivons et l'apparition d'un cancer».

Le Dr Khayat est un oncologue français. Il a notamment été conseiller de Jacques Chirac sur le cancer, puis fondateur et directeur de l'Institut national du cancer.



David Servan-Schreiber, une vie pour soigner autrement. Magazine Psychologies. Publié le 27/02/2023, mis à jour le 30/10/2013.


Célèbre psychothérapeute et écrivain, Guy Corneau a dû faire face à une terrible nouvelle : le diagnostic d’un cancer très avancé. Aujourd’hui guéri, il raconte cette traversée dont il est ressorti plus vivant que jamais.

Revivre ! est le témoignage empli d’humilité et d’humanité d’un homme qui a choisi de mettre toutes les chances de son côté en soignant autant son corps que son esprit.

Une invitation à décoder les signes que sont nos symptômes et un formidable message d’espoir. NB : Guy Corneau est décédé en 2017.


Note

Dans un contexte où la médecine reste aujourd'hui, en France, un univers très polarisé et sensible, ma démarche en publiant ce témoignage est de partager et informer. Ni pour, ni contre. Ni bien, ni mal. Juste informer, inspirer, éveiller. Oui, il existe d'innombrables voies pour aller vers la guérison. Ce qui ne remet aucunement en cause la performance et la pertinence de la médecine occidentale, qui continue de faire ses preuves chaque jour.


On parle aujourd'hui de « médecine intégrative », une médecine qui conjuguerait médecine allopathique et médecines ou thérapies dites complémentaires. Ne pas opposer ni éloigner mais rapprocher pour réunir, cela dans le but de tendre vers une vision de la santé et de la guérison à la fois complète et juste, adaptée aux besoins, à la situation, aux convictions, aux valeurs et à la sensibilité de chacun. Les thérapies complémentaires possèdent un potentiel énorme, méconnu et souvent sous-estimé. Au-delà du bouleversement que représenterait leur intégration officielle dans le parcours de santé et de soin, l'accès de ces thérapies au plus grand nombre serait l'autre effet bénéfique majeur.


En Suisse par exemple, l’homéopathie, la médecine anthroposophique, la phytothérapie, la thérapie neurale et la médecine traditionnelle chinoise sont prises en charge par le système de santé depuis 2009 et un vote citoyen.


« Les maux du corps sont les mots de l'âme. Ainsi, on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l'âme. » Platon

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